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dimanche 31 janvier 2016

Dordogne en hiver





C'était il y a quelques jours à  La Pouyette
 chez mon amie Karin, où nous
avions décidé de passer un peu de temps ensemble en ce début d'année.






Oskar prenait des poses très décontractées pour sommeiller à nos côtés. Aucun de 
mes deux chats ne dort sur le dos, Oskar est vraiment étonnant !






Un magnifique Cheddar , du pain de campagne , du beurre, des litchis et...une
bouteille de champagne ont constitué un repas festif en ces 
pluvieuses journées de janvier









Atmosphère rustique mais raffinée comme nous la concevons toutes 
les deux, un doux mélange au goût bien provincial où les objets 
et meubles anciens qui nous entouraient nous replongeaient
dans l'époque où nous étions antiquaires...















Etain, lin, cristal, faïence, bois, ces matières qui nous enchantent toujours, 
nous ont donné envie de les photographier pour nos blogs respectifs.













A la nuit tombée, nous bavardions toujours auprès du feu, 
à faire des projets notamment à propos du lin, une autre matière 
que nous aimons particulièrement.




samedi 9 janvier 2016

Voeux 2016








Je vous souhaite une belle et heureuse année : pleine 
 de bonheurs,de trouvailles, de rêves qui se réalisent, 
de  joie, de partages ,de santé et d'optimisme...














dimanche 20 décembre 2015

Bas relief



























Cet hiver très doux incite davantage aux occupations extérieures; aussi ai-je 
délaissé l'ordinateur , le blog, et autres passe-temps d'intérieur.
Comme d'habitude , en cette période de déco, c'est vers les putti que se 
tourne ma préférence.
Celui de ce bas relief italien en bois doré et polychromie a l'air un peu bougon
ou tout simplement un peu sérieux ... lassé d'attendre un acquéreur 
dans la boutique où il se trouve depuis pas mal de temps, 
mais néanmoins magnifique. 
A tous et à toutes, je souhaite un très BON  NOEL.




jeudi 5 novembre 2015

chaussures de soie





Le port des talons pour l'esthétisme, remonterait au 16 ème siécle.
Ce serait la menue Catherine de Médicis qui aurait fait venir ses talons 
de Florence, lors de son mariage.
Les stilettos actuels de 10 à 12 cm de haut, (mais moins aiguilles),
faisaient déjà fureur au 17 ème, à la Cour.






 Pendant toute la période Louis XV , la chaussure féminine a fait preuve
 d' un raffinement incroyable dans l'ornementation : soie brochée, velours,galons,
 ruchers,broderies de fils d'argent, boucles, noeuds,
le tout assorti à la robe ou au manteau de la robe (grands plis dans le dos).









Le cuir disparaît derrière l'étoffe aussi bien intérieurement qu'extérieurement.









La chaussure qui est par destination l'accessoire de mode qui s'abîme le plus, 
qui s'use, qui dure, qui fait souvent souffrir le pied, semble entièrement vouée 
à l'apparat. Etonnants souliers fragiles et si bien conservés....
dans les musées .









dentelle métallique e, talon bobine recourbé, cintré évasé,






Délicate soie rose et rebrodée d'argent ...à se demander si cette paire
a été utilisée






surpiqûres colorées,à cambrure et bouts pointus, 





Vermicelles d'argent brodé





Certainement fabriquées avec la même soie que celle de la robe,
à liseret vert tendre et languette recouvrant tout le pied






Broderies, y compris au talon. Il devait falloir déployer d'infinies 
précautions pour ne pas abîmer ces derniers !
Et pourtant le sol était ou boueux ou juste empierré ...














Le boucles à elles seules mériteraient aussi une variation sur ce thème




























 Touts ces exemplaires merveilleusement conservés appartiennent à des musées 
( Met Museum, Bata shoes Museum...), 
Bien sur , il arrive que de  belles paires de souliers se vendent
encore aujourd'hui, c'est juste une question de prix....
Encore que, elles ne sont pas plus chères que des Louboutin...mais juste immettables!














jeudi 22 octobre 2015

Les dominotiers








Les dominotiers étaient à la fois fabricants et commerçants de papiers peints.
C'est au milieu du XVIIIè siècle que cet art de la gravure est devenu à la mode,
 et techniquement le procédé de fabrication de ces papiers aux motifs
 dits "dominos"ressemble alors tout à fait à celui de l'impression sur étoffes.












On utilisait en effet des planches de bois fruitier gravées ( estampées), puis la couleur noire 
 imprégnée sur le bois était appliquée sur le papier par pression.
Une fois séchée, la feuille de papier était rehaussée au pochoir d'une ou 
plusieurs couleurs . Comme pour l'indiennage, ce travail de coloriste 
étaient réservé aux femmes : les pinceauteuses.









Plusieurs lieux ont connu une activité importante : Orléans, Chartres, Toulouse, Lyon,
Avignon, Rouen...Là encore des centres se croisent avec ceux des manufactures de 
toiles peintes réputées.











La mode française s'est étendue notamment à l'Italie. Les premiers papiers 
furent également imprimés de la même manière, leurs chutes étant souvent 
utilisées pour recouvrir les livres.













Les dominotiers servaient aussi à tapisser les intérieurs d'armoires ou de coffres,et
à garnir des boites en carton.Leur conservation est parfois étonnante de fraîcheur.























 Aujourd'hui on peut trouver des réeditions de dominotiers. Une belle adresse notamment : 
"Antoinette Poisson", si vous ne parvenez pas à en trouver d'anciens.